Petit Bilan du XXe siècle

NOTA: Les textes ci-dessous sont tirés du livre: Le testament de Sidney Warburg.

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Les grands assassinats politiques qui ont marqué le siècle ont tous été commandités par ces pouvoirs occultes et leurs motivations réelles soigneusement camouflées au grand public.

Même si leur nom n’y fut jamais mêlé, les hommes qui les décidèrent avaient, quelque soit leur camp, tous les instruments occultes du pouvoir à leur disposition pour cela.


Voici quelques exemples notables, parmi des centaines :

  • François-Ferdinand de Habsbourg héritier du trône ( assassiné par Princip, nationaliste serbe en 1914 )
  • Jean Jaurès député du Tarn socialiste et pacifiste ( assassiné par Villain, nationaliste français en 1914 )
  • Louis Barthou ministre français des Affaires étrangères ( assassiné en 1934 par un Oustachi nationaliste )
  • Engelbert Dollfuss chancelier d’Autriche ( assassiné par les nazis en 1934 )
  • Léon Trotsky intellectuel et révolutionnaire russe ( assassiné par le NKVD sur ordre de Staline en 1940 )
  • Mahatma Gandhi Père de la nation indienne ( assassiné par Nathuram Godse, nationaliste indien en 1948 )
  • J.F. Kennedy Président des Etats-Unis et son frère Robert ( assassinés par la mafia et la CIA, 1963 et 1968)
  • Martin Luther King Pasteur antiségrégationniste ( assassiné en 1968 par James Earl, néo-fasciste)
  • Salvador Allende Président de la République du Chili ( assassiné en 1973 par Augusto Pinochet et la CIA )
  • Aldo Moro Président du Conseil italien ( assassiné en 1978 par les Brigades rouges commandités par CIA et SR italiens )
  • Anouar el-Sadate ( assassiné en 1981 par Khalid Islambouli nationaliste islamiste )
  • Yitzhak Rabin premier ministre israélien, prix Nobel de la Paix ( assassiné en 1995 par un extrémiste juif )
  • Boris Nemtsov opposant à Vladimir Poutine ( assassiné par deux «inconnus» à Moscou en 2016 )

Et toutes les guerres ont procédé de la même logique. L’étude de M. Milton Leitenberg, travaillant sous l’égide de l’institut néerlandais de relations internationales, nous propose le chiffre à la fois pharamineux, et insaisissable pour l’esprit humain, de 231 millions de victimes de conflits, au cours du seul XXe siècle.

Partant de ces chiffres universellement acceptés et reconnus, je propose, afin d’échapper à leur abstraction, d’établir une courte nomenclature des plus marquants :

  • Entre 1900 et 1908: 4 millions de morts au Congo belge. Soit le prix d’une colonisation réussie et de l’accès aux fabuleux gisements diamantifères et autres matières premières de ce pays.
  • De 1909 à 1916: La révolution mexicaine fera 1 million de victimes, un de ses enjeux, outre une meilleure répartition des terres, fut la concession des champs pétrolifères, finalement obtenue par la Standard Oil de Mr. Rockefeller.
  • Entre 1914 et 1918: La Première Guerre mondiale fut provoquée principalement par l’Angleterre et la France, afin d’empêcher l’Allemagne, puissance émergeante, de s’approprier certaines autres colonies au détriment des grands Empires existants, et de s’ouvrir une route vers l’est et la Chine. Bilan officiel: Entre 13 et 15 millions de morts. Le conflit enrichit de manière colossale la même Standard Oil ainsi que, côté britannique, la Shell de Mr HenriDeterding, et de manière générale les trusts d’armements que nous retrouvons au cœur de tous les conflits du siècle.
  • De 1915 à 1916: Le génocide arménien coûtera la vie à 1,2 millions d’individus.
  • De1918 à 1922: La guerre civile en Russie fera plus de 12,5 millions de victimes. Un des enjeux majeurs de ce conflit «oublié» fut pour les pays occidentaux qui y participèrent ( USA, Grande-Bretagne et France ) le libre accès aux immenses richesses, notamment pétrolières de ce pays. Là encore, la Shell et la Standard Oil, mais également les autres trusts qu’ils contrôlaient, furent au premier rang des intéressés.
  • Dans les années 1930: Le Goulagen URSS, la famine en Ukraine (6millions de morts), et l’invasion japonaise en Chine ont fait d’autres millions de victimes. Pour les Japonais il s’agissait de s’ouvrir l’accès aux matières premières, que recelait la région la plus riche de Chine.
  • De 1936 à 1939: La guerre civile espagnole a fauché 600 000 âmes. Pour prix de sa participation au conflit, Hitler obtint un accès quasi illimité aux mines de métaux précieux du pays, facteur essentiel de l’effort de réarmement du Reich nazi.
  • Entre 1939 et 1945, la Seconde Guerre Mondiale a causé à elle seule entre 65 et 75 millions de morts. Là encore, le but de guerre fut la fin du régime communiste en URSS, et donc la réouverture du marché russe à la «libre entreprise», c’est-à-dire l’exploitation sans limite des richesses du pays par les grandes compagnies multinationales.
  • Au début des années 1950, la guerre de Corée coûtera 2 à 5millions d’êtres humains. Elle fut le premier conflit d’une guerre froide qui se poursuivra jusqu’en 1989, ajoutant des millions de victimes sur des dizaines de fronts «mineurs».
  • De 1962 à 1975, la seule guerre américaine portée au Vietnam et pays voisins, coûtera la vie à un million de combattants communistes et 4 millions de civils, rien qu’au Vietnam.
  • Dans le même temps les guerres de libération: Indochine, Algérie apporteront leur contingent.
  • Entre 1949 et 1976: 46,5 millions de Chinois vont être tués dans les différentes campagnes sous la dictature communiste chinoise de Mao Zedong. Chiffre résultant, comme en URSS, tant des combats opposant les armées communistes et «anti-communistes», que des différentes famines provoquées par la gestion désastreuse de ces pays et le blocus des puissances capitalistes. Là encore, le seul véritable motif était la réouverture d’un marché fermé à l’exploitation des trusts et cartels internationaux.
  • Puis, entre 1969 et 1970, il y eut les 2 millions de morts de la guerre civile du Nigéria-Biafra. L’enjeu pour les grandes puissances armant les belligérants étant une fois de plus le libre accès aux richesses minières de ces pays. Cette logique provoqua en sous-main:
  • En 1971, le million et demi de victimes pour l’indépendance du Bangladesh.
  • Entre 1975 et 1979 l’extermination de1,5 à 2,5 millions de Cambodgiens par les Khmers Rouges de Pol Pot. Cette fois «bavure» idéologique communiste…
  • De 1980 à 1988: Ce sont entre 500 000 et 1,2 millions de victimes pendant la guerre Iran-Irak. L’enjeu: L’accès au pétrole. Principaux intéressés: La Shell, la Standard-Oil, ses nombreuses sociétés écrans, et toujours les plus grands trusts marchands d’armes.
  • Entre 1983 et 2000: 2 millions de morts au Soudan. 800 000 au Rwanda et 350 000 en Somalie. Une nouvelle fois, les conflits furent voulus, organisés et financés par les mêmes intérêts.

Pour finir ce court exposé en beauté, M. Milton Leitenberg nous rappelle que la seule période1914-1947fut « la période la plus meurtrière de toute l’Histoire de l’humanité avec 100 à 200 millions de morts violentes sur une planète alors peuplée d’environ 2 milliards d’êtres vivants.»

Voilà pour le seul XXe siècle. 

En réalité, ces guerres, comme toutes celles ayant existé depuis le début de l’humanité n’ont jamais eu d’autres causes que l’appât du gain. Qu’on ait tenté de s’emparer du plat de lentille originel, ou des terres, des femmes, des esclaves, des richesses de ses voisins, personne, jamais, n’a fait la guerre pour un autre motif. Le seul moteur assez puissant pour entraîner de telles prises de risques, et de tels massacres, est, et sera toujours, la rapacité de certains, et le manque total de scrupules des dictateurs, des politiciens, et de tous ceux qui leur sont inféodés.

Ainsi, le mensonge préside en politique. Aucun, ou presque, de ses acteurs n’hésite un instant à mentir aux électeurs aussitôt qu’il l’estime nécessaire, légitimant ce mensonge par l’adage «Qui veut la fin veut les moyens» et, comme au bout du compte c’est le candidat qui porte la solution et va «sauver le pays», ou «redresser la situation», après tout qu’importe la morale la plus élémentaire.

D’ailleurs les Peuples sont aujourd’hui si accoutumés aux mensonges que le journal Le Point, au moment des élections présidentielles françaises de 2012, en fut réduit à titrer : «Qui ment le moins?»…

Dans le même ordre d’idées, il est de notoriété publique que la dissimulation ne sert pas que leurs intérêts personnels, ou même ceux de puissants groupes de pression, mais qu’elle est une composante essentielle du fonctionnement des États, et ceci quel que soit le parti, ou l’homme, au pouvoir, quelle que soit même la forme de gouvernement adoptée par le pays. Du totalitarisme le plus débridé à la démocratie la plus ouverte, en passant par les républiques bananières, ou les gouvernements «révolutionnaires» tous, sans la plus petite exception, ont adopté le principe du «secret d’Etat», comme fondement nécessaire à la bonne marche du monde. En réalité, tous les hommes parvenus à la tête de ces Etats mentent dans le seul but que rien ne change à la logique qui les a menés au pouvoir.

Là encore, la Vérité n’est pas un dû. Les Peuples sont, abusés, trahis.

Et pour reprendre notre refrain : Nul n’en ignore.


Fin de citation (Le testament de Sidney Warburg)

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