« Le blitzkrieg reposait sur l’existence « d’ennemis obligeants » qui ne feraient pas simplement des erreurs mais les bonnes erreurs. »
Fin de citation (D.E. Showalter 1940 Défaite française, victoire allemande sous l’œil d’historiens étrangers page 38)
Soit, en opposition à la thèse du Blitzkrieg « incompréhensible » de M. Frieser, le fondement d’une trahison en bonne et due forme …
Ainsi, la révélation de la trahison militaire française de mai-juin 1940 permet d’allonger la liste des questions laissées irrésolues, par les « experts » accrédités :
- Pourquoi, depuis l’ouverture des archives de la Bataille de France en l’an 2000, plus aucun des historiens ayant établi leur réputation et diffusé tant d’ouvrages sur cette bataille ont-ils soudain renoncé à écrire sur le sujet ?
- Pourquoi l’État français n’a-t-il pas restitué, en même temps que ces archives, toutes celles qu’il a volé sous Vichy et dans l’immédiat après-guerre ?
- Pourquoi aucune enquête n’a-t-elle été menée depuis quatre-vingts ans concernant les fantassins des « sections spéciales cagoulardes » et leurs chars « fantômes » qui attaquèrent à revers les blockhaus français sur les hauteurs de Sedan le 13 mai 1940 ?
- Pourquoi ces blockhaus ont-ils été dynamités pendant l’occupation, si ce n’est pour tenter d’effacer toute trace de ces attaques de revers ?
- Pourquoi Hitler a-t-il imposé pendant la même période une « zone interdite » s’étendant depuis Sedan jusqu’à Dunkerque, tout au long de ce qu’on a appelé plus tard « le corridor des Panzer » ?
Interdiction qui laissait des centaines de cadavres pourrir sur place sans pouvoir être inhumés !
Serait-ce parce que quelques curieux auraient pu y découvrir des hommes et des chars qui n’avaient rien à faire là ?
- Pourquoi les principaux chefs militaires, tous membres ou sympathisants de la Cagoule, à l’origine de l’effondrement des armées françaises en 1940, furent-ils nommés à des postes importants sous Vichy et décorés de la francisque ?
- Pourquoi Pétain, parfaitement identifié, par les enquêtes de police et les services secrets, comme étant le chef occulte de la Cagoule militaire, fut-il blanchi par Daladier qui jeta personnellement son dossier au feu afin qu’il n’en subsiste aucune trace ?
- Pourquoi Marx Dormoy, ministre de l’intérieur du front populaire qui avait ordonné ces enquêtes sur le complot cagoulard fut-il dans un premier temps arrêté par Vichy, puis assassiné par la Cagoule ?
- Pourquoi en Allemagne, après Nuremberg, s’est-on dépêché d’exécuter tous ceux qui auraient pu témoigner ?
- Pourquoi en France, a-t-on organisé des procès truqués, menés tambour battant par leurs anciens complices, et dans certains cas, comme pour Laval, en organisant de véritables assassinats judiciaires, si ce n’est dans le seul but de faire taire ceux qui auraient eu la possibilité de révéler une certaine vérité ?
- Pourquoi a-t-on retrouvé, quelques années après la guerre, nombre de collaborateurs de Vichy, parmi les plus coupables, à des postes clés de différents appareils d’Etat de la Ve République ?
- Pourquoi des centaines d’anciens nazis furent-ils hissés à des postes tout aussi importants en Allemagne ?
- Pourquoi les Services secrets américains engagèrent-ils d’anciens nazis après leur avoir permis d’échapper à l’épuration ?
- Pourquoi aucun des « théoriciens du Blitzkrieg » n’a-t-il, pendant quatre-vingt ans, accordé le moindre crédit aux ouvrages des généraux français et étrangers qui dénonçaient clairement la trahison militaire ?
Enfin ultime interrogation : Si les historiens choisissaient demain de répondre à ces questions, la compréhension du monde dans lequel nous vivons n’en serait-elle pas totalement bouleversée ?