Les questions économiques et géopolitiques laissées sans réponses par l’histoire officielle

« On croit mourir pour la patrie : on meurt pour des industriels. »

Anatole France,   L’Humanité, 18 juillet 1922

Cette vérité élémentaire, si profondément ressentie par les Peuples et tant combattue par les médias sous prétexte de théorie complotiste, n’a, pour être démontrée, qu’à tenir compte des faits et archives, et surtout des étranges « blancs » laissés par les théoriciens de l’absurde.

En réalité, chacun de nous se doute bien qu’écarter volontairement de l’Histoire les enjeux économiques, est révélateur de la volonté de brouiller les pistes. Nous savons tous qu’il faut chercher « à qui profite le crime » !

Les questions toujours sans réponses en 2021

Ce que par contre le grand public, ne sait pas, c’est l’extraordinaire violence avec laquelle ces mensonges d’État sont imposés.

Ainsi, en 2021, et si l’on ne considère que la période 1919-1945, les réponses aux questions suivantes, bien que connues des experts et historiens, n’ont toujours pas été fournies au grand public :

  • Pourquoi les « experts » de toute obédience ont-ils « oublié » que le réarmement de l’Allemagne, commencé en URSS en 1923, en vertu des clauses secrètes du traité de Rapallo, fut financé et réalisé par les banques et les trusts anglais et américains qui avaient massivement investi dans l’industrie allemande et soviétique ?
  • Comment se fait-il que les gigantesques complexes d’armements « secrètement » installés en URSS, par ces mêmes compagnies, aient pu construire, entre 1922 et 1934, et ceci en parfaite violation des traités internationaux, les munitions, bombes, armes chimiques, avions, canons, chars, navires de guerre, et autres sous-marins, dont Hitler allait se servir à partir de 1937, pour mener ses campagnes ?
  • Pourquoi les historiens n’attachent-ils apparemment aucune importance à ce qui fut pourtant pendant plus de 10 ans, une violation flagrante du traité de Versailles et une atteinte majeure aux politiques de détente et de désarmement menées tant par la Société des Nations, que par le mouvement pan-européen de Richard Coudenhove-Kalergi ?
  • Comment est-il possible qu’une petite frappe invertie du quartier de Schwäbing à Munich, sans idéal, ni culture et qui n’avait rien d’un guerrier, soit parvenue au pouvoir ?
  • Pourquoi, alors qu’il avait passé 4 ans de guerre comme estafette d’état-major, loin des combats, Hitler est-il toujours considéré aujourd’hui, par beaucoup d’historiens, comme un « héros de la Grande guerre » ?
  • Pourquoi les mêmes historiens oublient-ils son engagement politique, alors qu’il était soldat de la république communiste de Bavière en 1920, élu convaincu d’une section communiste dans son régiment, et virulent au point d’être surnommé « Addi le Rouge » ?
  • Pourquoi soustraire de tout raisonnement que le futur chef du parti nazi (NSDAP) dénonça tous ses camarades, les amenant au poteau d’exécution, lors de l’effondrement de cette république, afin de sauver sa vie ?
  • Pourquoi afficha-t-il par la suite une haine si apparente à l’égard du communisme ?
  • En vertu de quelle logique a-t-on cru nécessaire d’« oublier » qu’il fut chargé par les dirigeants de la droite nationaliste des services secrets de l’armée, donc des grands trusts – sans doute séduits par les capacités d’adaptation exceptionnelles de leur nouveau protégé – de noyauter le NSDAP, puis d’en prendre la tête ?
  • Comment Hitler, alors simple candidat politique sans fortune personnelle, a-t-il pu financer les salaires et charges sociales, d’une armée privée de 3 millions d’hommes et les centaines de meeting à grand spectacles qui ont fait sa renommée, dans un pays ruiné par ses dettes de guerre et les crises successives ?
  • Comment se fait-il qu’il ait pu réarmer l’Allemagne, remilitariser la Rhénanie, réaliser l’Anschluss avec l’Autriche après avoir fait assassiner son Chancelier, s’emparer ainsi des réserves d’or, des armements, des matières premières et des usines autrichiennes, sans tirer un coup de fusil ? Tout ceci avec une armée d’opérette ?
  • Qui lui a permis d’appuyer militairement Franco en Espagne, s’ouvrant ainsi l’accès aux minerais rares des mines espagnoles, puis de s’emparer de la Tchécoslovaquie et faire main basse sur son économie, sans que les grandes puissances démocratiques lèvent le petit doigt ?
  • Pourquoi le Parti Communiste Allemand, suivant en cela les ordres de Staline, aida-t-il le Parti nazi à accéder au pouvoir en le soutenant, lors de trois élections majeures ?
  • Pourquoi Kurt von Schleicher, le « général social » qui avait présidé, sous la République de Weimar, au réarmement secret de l’Allemagne et au rapprochement germano-soviétique, fit-il octroyer, sur conseil appuyé de Staline, quarante millions de marks aux nazis, dans le but de financer la campagne électorale d’Hitler, alors que le parti était au bord de la faillite ? Son assassinat lors de la Nuit des Longs couteaux fut-il le moyen de faire disparaitre un témoin gênant ?
  • Comment est-il concevable que les échanges commerciaux, et notamment la fabrication d’armes par les usines allemandes sur le territoire soviétique, aient continué entre l’URSS et le Reich nazi, pourtant ennemis déclarés depuis 1933 ?
  • Pourquoi Staline engagea-t-il secrètement un rapprochement avec le IIIe Reich, dès 1935, alors qu’officiellement Hitler se présentait comme le champion de la lutte anticommuniste ?
  • Pourquoi Staline élimina-t-il de son armée et de son gouvernement, tous les opposants à ce rapprochement au cours des « purges sanglantes » de 1937 ?
  • Pourquoi Heydrich et les services secrets nazis l’aidèrent-ils dans cette tâche, en fabriquant notamment les faux documents qui permettront de faire condamner à mort le Maréchal Toukhatchevski, et les autres partisans d’une alliance Anglo-soviétique ?
  • Pourquoi les techniciens et ingénieurs allemands continuèrent-ils à travailler secrètement en URSS, dans les usines et entreprises allemandes et anglo-saxonnes, après l’avènement au pouvoir d’Hitler ?
  • Pourquoi le gouvernement français, lui aussi parfaitement averti du réarmement secret de l’Allemagne depuis 1923, ne fit-il rien pour le combattre ?
  • Pourquoi les grands métallurgistes lorrains, même les plus irréductibles adversaires de l’Allemagne, comme Mr. de Wendel, continuèrent-ils à fournir à leurs homologues allemands Krupp ou Thyssen, même après la prise de pouvoir des nazis, tout l’acier nécessaire pour fabriquer leurs armes, et ceci jusqu’en 1939 ?
  • Pourquoi le charbon de bonne qualité dont ces aciéries avaient besoin fut-il livré dans les mêmes conditions et sans la moindre restriction, par les industriels anglais ?
  • Pourquoi la Suède n’appliqua-t-elle aucune limite sur l’exportation de son acier ?
  • Pourquoi l’Angleterre et les États-Unis ont-ils agi, dès 1920, pour isoler politiquement la France et se dégager des engagements militaires pris envers elle, laissant leur « Allié » seul face au danger allemand ?
  • Pourquoi la « petite alliance » unissant la France et les pays des Balkans, ou encore l’alliance franco-russe, furent-elles diplomatiquement combattues par les Britanniques ?
  • Pourquoi les Anglais ont-ils obstinément refusé d’envisager une alliance avec la Russie de 1917 à 1939 ?
  • Comment se fait-il que, quelques jours avant la signature du désastreux traité de Munich, Chamberlain, parfaitement renseigné à trois reprises par les généraux allemands qu’Hitler allait être assassiné et le parti nazi décapité, se soit précipité dans un avion, sans même consulter son propre gouvernement, pour atterrir à Berlin et sauver ainsi, en parfaite connaissance de cause, la vie du dictateur ?
  • Comment les historiens de toute obédience ont-ils pu écarter de leur raisonnement que quelques jours avant l’invasion de la Tchécoslovaquie, au moment où la Bourse de Prague logiquement s’effondrait, les plus grands trusts mondiaux se précipitèrent pour racheter à prix bradés les actions des plus grandes banques et entreprises tchèques ?
  • Que ce processus enrichit de la même façon les mêmes trusts « vautours », au moment des autres conquêtes hitlériennes ?
  • Que les investissements de la filiale allemande d’Unilever, géant industriel britannique, passèrent de 20 millions de livres sterlings en 1930 à 37 millions en 1939 et que la période d’investissement la plus intense correspond très exactement au rachat des entreprises juives, après l’Anschluss, puis au « coup de Munich », enfin à celui de Prague ?
  • Pourquoi les historiens omettent-ils de rappeler que la France, seconde puissance coloniale après l’Empire britannique, était depuis la fin des années vingt, la seconde puissance financière mondiale, qu’elle possédait la plus grande réserve d’or après les Etats-Unis, et en 1939 la plus puissante armée d’Europe ?
  • Pourquoi alors que la Banque de France s’était portée depuis des années au secours de la livre sterling en pleine débâcle, le ministre des Finances britanniques décida-t-il, deux jours après avoir supplié ses homologues français de racheter encore quelques millions de livres, de dévaluer sa monnaie, faisant perdre ainsi des millions de franc or, à la Banque de France en un weekend ?
  • Pourquoi l’Angleterre n’a-t-elle réarmé que partiellement et tardivement, obligeant ainsi la France à réarmer dès 1932, et donc à affaiblir ses finances ?
  • Pourquoi le gouvernement britannique signa-t-il, en 1935, sans consulter ses alliés français, un traité naval permettant à Hitler de reconstruire une flotte de guerre, là encore en parfaite contradiction avec les dispositions du traité de Versailles ?
  • Pourquoi laisse-t-on encore croire au grand public que l’armée allemande était parfaitement armée et à la pointe de la technique, alors que le Reich ne pouvait plus financer son programme de réarmement depuis 1937 ?
  • Pourquoi Staline signa-t-il l’accord germano-soviétique avec une telle hâte en août 1939, alors qu’il avait parfaitement conscience que, quelques semaines plus tard, l’attaque d’Hitler en Pologne aurait dû être différée de plusieurs mois à cause de l’arrivée des pluies d’hiver ? – Serait-ce parce que cette « précipitation malencontreuse » permettant aux forces du Reich de surprendre les Polonais dans leur mobilisation, prenait du même coup les Français de court dans leur effort de réarmement, et donnait aux nazis la possibilité de s’emparer des usines et des armes polonaises afin de compléter leur armement en vue du fameux « Blitzkrieg » ?
  • Pourquoi Staline a-t-il refusé, en 1941, pendant près de 24 heures, de croire à l’attaque allemande contre son pays, jusqu’à ce qu’il ait reçu la déclaration de guerre officielle ?
  • Pourquoi Hitler s’attaqua-t-il à l’URSS en refusant de mener une campagne antibolchévique, qui lui aurait assuré le soutien de la population et l’enrôlement de divisions russes anticommunistes, si son objectif était réellement d’éradiquer le communisme ?
  • Pourquoi les historiens « oublient-ils » si facilement les deux trahisons commises envers la Tchécoslovaquie, puis la Pologne, par les gouvernements britanniques et français ? Deux pays auxquels ceux-ci étaient liés par de nombreux traités donnant toutes garanties d’intervention militaire, en cas d’attaque allemande…
  • Pourquoi a-t-on fait disparaître de l’histoire officielle les débuts d’une Europe officiellement fondée à Bruxelles par les cartels de l’acier, du charbon et de la chimie, le 30 septembre 1926 ?
  • Pourquoi, en 2021, les experts gardent-ils toujours le silence concernant la cartellisation de toute l’économie européenne et la répartition des zones d’influence de chacun de ces cartels dans le monde ?
  • Pourquoi a-t-on également gardé secret le rôle tenu, par ces mêmes cartels européens dans les années vingt et trente pour se protéger de la concurrence industrielle des États-Unis et assurer l’indépendance politique de l’Europe, face aux exigences américaines ?
  • Pourquoi les historiens continuent-ils à prétendre que le « coup de Prague », le 15 mars 1939, avait déterminé Chamberlain à ne plus traiter avec Hitler, alors qu’en juillet de la même année, soit moins de deux mois avant le déclenchement des hostilités, son principal conseiller, Wilson, et son ministre du commerce Hudson, négociaient un prêt d’un milliard de livres sterling au Reich nazi, ( soit 200 milliards de livres sterling en valeur actuelle ), l’abandon des garanties données à la Pologne, et la répartition des zones d’influence réciproques dans le monde ?

    « Zones d’influences » correspondant à celles des cartels en charge de créer le « nouvel ordre mondial ».

  • Pourquoi Montagu Norman, à la fois Président de la Banque d’Angleterre et directeur de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), livra-t-il l’or de la banque centrale de Tchécoslovaquie à Hitler, alors que rien ne l’y obligeait, et ceci en parfait désaccord avec les conventions signées avec cet État ?
  • Pourquoi ce même Montagu Norman ne fut-il jamais inquiété, alors qu’il fut, tout au long des années trente, le soutien indéfectible de Hjalmar Schacht, nazi déclaré et Président de la Reichsbank, qui organisait la monnaie et l’économie d’un Reich, alors en plein réarmement ?
  • Pourquoi les historiens ne voient-ils en Herman Goering qu’un drogué extravagant, alors qu’entre 1934 et 1939, il est devenu un des hommes les plus riches du monde avec son cartel la « Herman Goering Werke ? »

    Un Cartel d’envergure mondiale, aux multiples ramifications internationales, dont on ne trouve curieusement plus trace dans l’historiographie.

  • Pourquoi a-t-on « oublié » que les plus grands industriels français ont livré l’acier et les matières premières indispensables au réarmement du Reich nazi jusqu’à la déclaration de guerre ?
  • Pourquoi cette amnésie concerne-t-elle également les pays soi-disant « neutres » qui participèrent de la même manière à ce réarmement massif ?
  • Comment se fait-il que les mandataires des principaux dirigeants des plus grands trusts américains se soient retrouvés à la tête des industries de guerre allemande ? Ceci tant en URSS à partir de 1923 où des milliers de déportés des Goulags allaient mourir dans leurs usines, que par la suite en Allemagne nazie, au cœur même des camps de concentrations, où là encore des milliers de déportés allaient mourir pour enrichir les actionnaires de ces firmes ?

Je parle ici de Ford Allemagne, de IG Farben, de IBM, de General Motors (Opel), d’ITT, d’AEG et de centaines d’autres usines officiellement « allemandes » mais à capitaux à 80 % ou 100% américains dont les intérêts étaient souvent très fortement liés au Cartel Herman Goering Werke et dont les membres des conseils d’administrations s’appelaient, entre autres, Bush et Kennedy, respectivement pères et grand père de trois Présidents des États-Unis.

  • Pourquoi omettre de rappeler que le futur président Roosevelt fit fortune dans les années vingt en créant une agence de placement de fonds américains, en Allemagne ?
  • Pourquoi messieurs Dawes et Young furent-ils choisis pour établir les plans d’aide économique à l’Allemagne alors qu’ils appartenaient à certains comités de direction des grands cartels américains déjà cités ?
  • Pourquoi 80% des capitaux attribués à l’Allemagne en vertu de ces plans Dawes et Young furent-ils en fait attribués à ces mêmes entreprises américaines, elles-mêmes associées au Cartel géant : Herman Goering Werke ?
  • Comment expliquer que, dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir, en 1933, les États-Unis augmentèrent leurs livraisons de pétrole au Reich hitlérien en plein réarmement, quadruplant ces livraisons entre 1933 et 1939, si ce n’est pour permettre à leurs usines d’armement de tourner à plein rendement ?
  • Pourquoi J.P. Morgan, le banquier le plus puissant de Wall Street, a-t-il choisi John Foster Dulles, à ce moment avocat d’IG Farben et qui sera en 1926, directeur exécutif de Sullivan and Cromwell, le cabinet d’avocats de tous les cartels américains, pour organiser l’implantation de ces trusts au cœur de l’économie européenne ?
  • Pourquoi Hjalmar Schacht, ministre des finances d’Hitler en charge de financer le « miracle » du réarmement allemand resta-t-il en relation constante avec J.F. Dulles tout au long de son mandat ?
  • Pourquoi le frère de ce dernier, Alan Dulles, fut-il nommé à la tête des services secrets américains en Suisse, si ce n’est pour veiller dans l’ombre à la bonne marche des relations commerciales entre les USA et le Reich ?
  • Comment a-t-on pu « oublier » qu’IBM New-York, (à dirigeants et capitaux 100% américains) a fourni aux nazis dès 1934, puis tout au long du conflit, les fiches perforées, les ordinateurs et les techniciens nécessaires pour recenser et ficher les Juifs (remontant jusqu’à la 4e génération), ou encore les opposants et les handicapés mentaux et physiques, promis à la stérilisation ou à l’élimination ?
  • Que ces machines, louées par IBM à prix d’or au Reich, et utilisées au cœur des camps de concentration, furent des éléments essentiels à la bonne gestion et à l’application de la Shoa ?
  • Que ces mêmes ordinateurs permirent dans le même temps de répertorier et ficher toutes les richesses industrielles, commerciales et privées des pays occupés, afin d’en organiser le pillage systématique, d’organiser la logistique de l’armée dans ses moindres détails, ou encore les fichiers de la Gestapo et des différents services de répression et de contrôle du peuple allemand…

    Tâche totalement impossible sans les machines d’IBM et fondement même de la mythique « efficacité » allemande.

  • Pourquoi le 13 décembre 1941, deux jours seulement après la déclaration de guerre du Reich aux États-Unis, Roosevelt promulgua-t-il, très discrètement, un décret présidentiel permettant aux entreprises américaines de contourner l’embargo en direction du Reich nazi, afin qu’ils puissent continuer de faire des affaires avec les pays de l’Axe, comme avec les pays neutres vivant en bonne intelligence avec ces mêmes pays ennemis, à condition de disposer d’une autorisation spéciale ?
  • Quelle logique suivaient les investissements américains en Allemagne lorsqu’ils grimpèrent de 450 millions de dollars au moment où la guerre éclata, en 1939, à 475 millions de dollars au moment de la déclaration de guerre allemande aux États-Unis, en décembre 1941 ? Cette même année, 553 filiales américaines travaillaient pour l’Allemagne nazie.
  • Pourquoi en automne 1941, la bourse de New York enregistra-t-elle une hausse progressive tandis qu’il devenait de plus en plus évident que la « guerre éclair » nazie à l’est, n’allait pas aboutir à la victoire ?
  • Pourquoi le rôle de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), dirigée par un Américain, qui blanchit l’or des banques d’Etats occupés, les revenus des pillages, l’or dentaire, ou les bijoux en provenance des camps de concentration, est-il toujours occulté à ce jour ?
  • Pourquoi l’histoire officielle oublie-t-elle de rappeler le rôle joué par certaines des plus grandes banques américaines, telles la Chase Manhattan ou la J.P. Morgan, ainsi que celui des banques suisses, dans le rapatriement des profits faits par ces entreprises d’armement au cours de la guerre ?
  • Pourquoi la BRI, comme toutes les grandes banques privées suisses, américaines, anglaises, françaises, hollandaises etc… qui participèrent à ce pillage systématique de l’Europe au bénéfice des grands trusts internationaux ne furent-ils pas inquiétés ?
  • Comment est-il concevable, alors que Berlin était bombardée dès juillet 1940, par les bombardiers lourds britanniques, qu’aucune usine d’armement allemande à capitaux américains, pourtant situées dans leur rayon d’action, n’ait été touchée et que celles-ci aient pu continuer à produire l’armement nécessaire au Reich, pendant toute la durée de la guerre, contribuant du même coup à prolonger la guerre contre l’URSS ?…
  • Qui expliquera pourquoi, alors qu’Hitler avait fait parvenir à Churchill, en mai 1941, une proposition de paix prévoyant : Un désarmement général, en même temps que le retrait immédiat et sans condition de toutes les forces allemandes des pays occupés, puis le retour des gouvernements démocratiques et d’élections libres – celle-ci fut caché à tous les Alliés par le Premier ministre britannique ?
  • Dans le même ordre d’idées, pourquoi Rudolf Hess, fut-il arrêté dès son arrivée ? Puis mis au secret et maintenu prisonnier jusqu’à son assassinat à la prison de Spandau en 1987, quelques semaines avant sa libération ?
  • Comment se fait-il qu’après-guerre, les rares Cartels ayant subi des dégâts dans les derniers mois du conflit, comme General Motors, ou d’autres grandes entreprises américaines, restèrent non seulement impunies, mais reçurent des compensations pour les rares dommages subis par leurs filiales allemandes, suite aux raids britanniques ou Américains ?

    Compensations versées par les gouvernements, donc les contribuables, allemands, français, ou américains…

  • Comment est-il possible qu’IG Farben qui produisit les munitions, l’essence et le caoutchouc nécessaire à l’armée allemande pendant toute la guerre, IBM, Ford et General Motors (Opel) qui construisirent les chars et les camions, ou encore ITT qui fournit tout l’équipement électrique, aient pu reprendre leurs activités à la fin de la guerre, dans leurs usines intactes, pour participer à la reconstruction de l’Europe et à la mise en route de la guerre froide ?
  • Comment expliquer que les Américains, qui avaient pourtant la possibilité de débarquer en Europe dès 1943, aient attendu 1944 et la victoire inéluctable de la Russie, pour s’engager à l’ouest ?
  • Pourquoi ont-ils préféré débarquer en Afrique du nord et au Moyen Orient dès 1942, sinon pour s’assurer du pétrole iranien, irakien et des voies d’accès en Syrie et Afrique du nord, tout en bloquant une éventuelle avancée soviétique vers cette zone riche en pétrole ?
  • Pourquoi l’enjeu chinois et oriental, essentiel pour les pétroliers américains, comme pour l’Empire britannique, est-il si souvent « oublié » des historiens ?
  • Pourquoi l’animosité existant entre les USA et l’Empire britannique dans les années vingt et trente, notamment au regard des mêmes enjeux pétroliers, est-elle totalement occultée, alors qu’elle était à deux doigts de dégénérer en conflit armé ?
  • Pourquoi les plus grandes raffineries françaises furent elles toutes bombardées et détruites par les Anglo-saxons, alors qu’elles n’avaient plus de pétrole à raffiner depuis longtemps ?
  • Pourquoi les « experts » de tous bords ont-ils si aisément « oublié » la réception donnée au Waldorf Astoria de New-York le 26 juin 1940, jour de la défaite de la France ?

    Réjouissances auxquelles assistaient outre la délégation commerciale allemande, dirigée par Gehrard Westrick : Mr.Edsel, le fils de Henry Ford, représentant les usines Ford. Les représentants de General Motors, IBM, General Electric, Eastman Kodak, ITT, Standard Oil, accompagnés de leur avocat en Allemagne. James D. Mooney, responsable des investissements étrangers de General Motors et son PDG, Alfred P. Sloan, qui y eut ce « bon mot » dont nous admettrons qu’il traduisait la pensée de tous les convives : « Les pays démocratiques du monde ont des dirigeants inintelligents. Non… Stupide, et bornés… Il n’est donc que naturel que les démocraties doivent plier bagages quand un système alternatif se présente avec des chefs qui sont forts, intelligents, agressifs, qui font travailler les gens plus longtemps et plus activement et qui ont l’instinct du gangster. Et, en effet, il paraît que désormais les démocraties ne sont plus dans la course. » Cinq jours plus tard, la victoire nazie fut à nouveau célébrée en grande pompe, toujours au Waldorf, cette fois par Rieber, grand patron de Texaco et grand ami des fascistes, allemands, européens et américains. À nouveau, on vit s’y presser l’élite de la haute finance internationale, célébrant cette aubaine économique, cette nouvelle avancée de leurs intérêts européens…

  • Pourquoi, depuis 70 ans les services secrets, principalement anglais ont-ils détruit des milliers de documents compromettants ? Assassiné (pardon, il fallait sans doute dire « suicidé ») des témoins essentiels et maintenu une chape de plomb sur la vérité ?
  • Comment se fait-il que l’attaque de Pearl Harbour ait pu être une « surprise » pour la marine américaine, alors que les services du chiffre britanniques connaissait parfaitement et sans le moindre doute possible, le lieu de l’attaque, et ceci deux jours à l’avance ?
  • Pourquoi le « système Octogone » qui permit à la CIA et aux anciens nazis d’exfiltrer le trésor de guerre nazi, fut-il si consciencieusement camouflé jusqu’à nos jours ?
  • Quel fut le rôle du Chancelier Adenauer dans le réarmement de l’Allemagne et le système «Octogone», qui utilisait l’or des SS pour financer son parti politique, la CDU, inféodée aux USA ?
  • Qui voulut et déclencha la Guerre froide ? Et pourquoi ?
  • Enfin, pourquoi ceux qui écrivent l’Histoire à l’intention des Peuples ont-ils « oublié » avec une telle désinvolture l’avertissement lancé le 17 janvier 1961, par le président Eisenhower, au moment où il allait quitter le pouvoir, contre le pouvoir du lobby militaro-industriel : « Nous devons nous méfier d’une influence non justifiée, qu’elle soit voulue ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un accroissement funeste des abus de pouvoir existe et persistera. Ne laissons jamais le poids de ce complexe mettre en danger nos libertés ou notre démocratie. »
  • Et cette question corollaire : Pourquoi J.F. Kennedy fut-il assassiné alors qu’il s’apprêtait, sur les conseils du président de Gaulle, à mettre fin à la guerre au Vietnam ?

Chacun l’aura compris, je pourrais continuer cette énumération sur de nombreuses pages, mais j’avais promis de m’en tenir à la seconde guerre mondiale…

« On ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse », avait coutume de dire Georges Clemenceau, et une constatation s’impose en 2021 : Le trait reste juste, puisque les ouvrages édités à ce jour ne répondent à aucune de ces questions de manière synthétique.

Alors que les faits sont parfaitement connus, que les archives ont été ouvertes, les livres écrits, les tenants de « l’Histoire Officielle », évitent de les critiquer, détournant pudiquement les yeux devant les travaux de leurs confrères et la réalité indiscutable des archives, faute de pouvoir les mentionner sans compromettre les intérêts de ceux qui restent les « Maîtres de la Planète », et dont les noms brillent sans discontinuer depuis plus d’un siècle, aux sommets des plus hauts buildings.

À ces questions primordiales, qui en génèrent à leur tour tant d’autres, les « experts » répondent :

« Génie du mal, règne de la terreur, faute du peuple allemand, envoyé du Diable, idéologie raciste, folie incompréhensible, illogisme fatal » et autres explications fumeuses.

En réalité, tout ceci est un conte à dormir debout, grâce auquel les auteurs accrédités accumulent honneurs et reconnaissance officielle, car il n’y a jamais eu de guerre sans, à son origine, une intention bassement intéressée, un financement bien ordonné, et une volonté parfaitement déterminée.

Aucune « fatalité » n’est jamais entrée en ligne de compte, et la Seconde Guerre mondiale et ses soixante-cinq millions de victimes, n’a pas manqué à la règle, malgré tous les écrans de fumée qu’on s’est acharné à déployer depuis 70 ans.

Voilà pourquoi toute l’histoire du XXe siècle peut se résumer à deux idées fortes :

  • La première est économique avec l’émergence de nouvelles puissances économiques et l’ouverture de nouveaux marchés. (Allemagne, Russie, Chine )
  • Pour les gérer au mieux, les grands trusts mondiaux se sont organisés en cartels et se sont partagé la planète afin d’éviter de se faire concurrence. À chaque cartel sa Zone d’influence.
  • C’est afin de s’opposer à la prise de participation toujours plus grande des cartels anglo-saxons dans les entreprises allemandes, que leurs homologues européens se sont regroupés pour tenter de mettre fin au « noyautage » de leurs industries.
  • Hitler se mit à leur tête, défiant ainsi ses anciens commanditaires anglo-saxons, et ce fut la guerre.
  • La seconde donnée majeure est d’ordre social.
  • Une nouvelle conception des rapports sociaux en oppositions avec les anciennes valeurs et les pouvoirs conservateurs était apparue avec le siècle.
  • Leur fer de lance : Les idées communistes et socialistes. Manœuvre habile orchestrée par le Grand capital international « noir » afin d’ordonner à leur avantage les idées de liberté, de justice sociale et de démocratie.  Car tout en économie, donc en politique, est affaire de légitimité, donc de manipulation des opinions et des Peuples.
  • La troisième donnée est idéologique, puisqu’il fallait trouver les prétextes aptes à mobiliser des Peuples déjà fortement lassés par la Première guerre mondiale et n’ayant aucun désir de recommencer les mêmes erreurs.
    Voilà pourquoi le Grand capital noir apatride, fraudeur fiscal et fauteur de guerres et révolutions en tous genres a financé communisme et fascisme, deux forces apparemment antinomiques, mais seules en mesure d’aveugler les Peuples rendus vulnérables par les désordres économiques ayant succédé à la Grande Guerre.

Ce sont ces bouleversements qui vont décider de tout.

Voilà ce dont il faut bien se souvenir si l’on veut comprendre pourquoi des milliards furent investis dans du matériel de guerre et pourquoi des centaines de millions d’êtres humains furent sacrifiés, au cours du siècle le plus sanglant de l’Histoire.


Extrait du Testament de Sidney Warburg.

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