Pour en finir avec la « théorie du complot »

« Lorsque le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres »,

Alexis de Tocqueville

Nous affirmons qu’il est aujourd’hui possible d’en finir avec la « théorie » et même de clairement démontrer qu’il y a bien eu complot et que celui-ci reste d’actualité. Que toutes les thèses complotistes, quel que soit leur nom : Sages de Sion, Illuminatis, Rose-croix, Synarchie, complot juif ou franc-maçon, et autres épouvantails lémuriens n’existent, et ne sont montées en épingle par les médias, que pour mieux cacher le seul et unique complot dont les historiens aient la preuve :

Celui organisé par certaines puissances d’argent tout au long du 20ème siècle et jusqu’à nos jours, pour imposer les guerres qui permirent de piller les ressources de tant de pays.

En effet, la trahison militaire française, qui en soi ne serait qu’un banal évènement historique car elles abondent dans notre Histoire, ouvre une autre question bien plus importante pour notre 21ème siècle : Pourquoi certains patriotes français, souvent même républicains, ont-ils voulu ce retournement d’alliance pour s’associer avec le Reich nazi ? 

Et c’est là que nous intervenons, puisqu’en attendant que les ouvrages à paraître renseignent enfin les Peuples sur cette part essentielle de leur histoire, nous vous offrons dès à présent de prendre connaissance des grands enjeux économiques qui, seuls, purent amener des décisions aussi « incompréhensibles » …

Toutes informations également développées sur notre chaine YouTube, en attendant que les ouvrages sur la question, en phase d’écriture actuellement, soient disponibles à la vente.

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Les buts de guerre des grands Empires

L’historiographie mondiale nous présente les conflits du 20ème siècle comme le résultat de tensions entre pays.
Or, rien de plus faux, puisque les deux premières Guerres mondiales ainsi que la Guerre froide qui suivit, résultent d’une confrontation entre les deux grands Empires dominants : France et Angleterre ; et les trois émergeants : États-Unis, Russie et Allemagne.

Le premier de ces conflits, déclenché en 1914, répondait à une triple préoccupation des empires britannique et américain :


1° Ne jamais autoriser la formation d’une alliance européenne continentale. Et pour cela empêcher le rapprochement de la France, de l’Allemagne et de la Russie.


2° Dans cet ordre d’idée, il fallait stopper le développement du commerce par voie ferrée unissant chaque jour plus le continent, depuis le début de « l’ère industrielle ».
En effet, la France avait construit la ligne de chemin de fer transsibérienne avec la Russie, ce qui offrait de transporter des marchandises plus rapidement et à moindre coût que par la mer, depuis l’Europe jusqu’en Chine et aux Indes. Deux pays considérés comme « chasse gardée » de l’Empire britannique.
Dans le même temps l’Allemagne, alliée de l’Empire ottoman, construisait une autre voie ferrée reliant Berlin à Bassorah, lui donnant ainsi accès aux fabuleux gisements de pétrole iranien.
Pétrole alimentant la flotte de Sa gracieuse Majesté et qui, s’il tombait aux mains des Allemands, aurait directement concurrencé les deux plus grandes sociétés pétrolières de ce début de siècle : La Standard Oil de M. Rockefeller et la Royal Dutch Shell du magnat britannique Deterding, respectivement maître de Wall Street et de la City de Londres.


3° L’Allemagne construisait une flotte marchande capable d’exporter les marchandises issues de ses usines ultra-modernes jusqu’en Amérique du sud et même aux Etats-Unis. Perspective tout aussi intolérable pour Wall Street.


La seconde Guerre mondiale reprenait ces fondamentaux commerciaux et géopolitiques, tout en admettant d’autres paramètres concernant directement les grands cartels de Wall Street.
En effet, les extraordinaires bénéfices que leur avait apporté la Première guerre au cours de laquelle ils avaient pu exporter les matières premières, le matériel de guerre et les approvisionnements que l’Angleterre et la France ne pouvaient plus produire, leur avait permis de placer la bourse de Wall Street à la première place de l’économie mondiale. Un marché juteux auquel la victoire de 1918 mettait fin.
On comprend donc tout l’intérêt qu’ils pouvaient avoir à en provoquer une seconde tout aussi rentable et même, si possible, encore un peu plus…

La guerre comme remède

Et c’est ici qu’apparaissent les fondamentaux du « complot international » que nous comprendrons pourtant aisément, tant ils sont logiques.
Toute l’affaire se résume en cinq temps :

  • 1° Après la défaite allemande de 1918, les pays vainqueurs obtinrent en tant que dédommagement de guerre, à la fois les colonies des pays vaincus, les brevets industriels, certaines grandes industries, et autant de gisements de matières premières.
  • 2° Pour gérer cette manne, ces États vainqueurs revendirent ces biens à des prix de misère à leurs plus grands trusts. Ceux-ci se retrouvèrent donc non seulement avec une énorme masse de nouvelles entreprises à gérer, mais également devant la responsabilité de les faire tourner pour éviter une récession.
  • 3° Le climat du début des années 1920 étant à la paix mondiale, les entreprises de tout le continent européen commencèrent donc à produire du matériel à usage civil, avec pour conséquence une surproduction considérable entrainant une concurrence féroce non seulement entre pays européens mais également avec les entreprises américaines incapables de freiner les importations en provenance de pays ruinés où le prix de revient était bien moindre.
  • 4° Le résultat fut une récession violente aboutissant au grand crash boursier et économique commencé en 1927 en Allemagne et aboutissant à la crise mondiale de 1929.
  • 5° Et l’on comprend mieux pourquoi les grands cartels mondiaux, ayant bien sûr prévu dès le début des années 1920 que cette obligation de maintenir leurs entreprises surdimensionnées pour répondre aux besoins de la Grande Guerre ne pouvait qu’entrainer cette spirale infernale, s’orientèrent logiquement vers le seul marché en mesure d’absorber une telle capacité de production : Une nouvelle guerre.

En effet, à une époque où les joies de la société de consommation n’avaient pas encore atteint les peuples accoutumés à un mode de vie simple et rural, comment demander à une ménagère d’acheter 100 casseroles, alors que deux ou trois lui suffisaient largement.
Par contre le marché de la guerre, impliquant de détruire le matériel produit au fur et à mesure qu’il sortait des usines et de consommer les matières premières en flux tendu était la seule issue envisageable afin d’éviter un chômage de masse, la ruine des économies, et même une éventuelle révolution mondiale afin d’en finir avec cette course effrénée à la surconsommation.

La mainmise des cartels sur le Monde

La manœuvre se déroula en deux temps.

D’abord, dès 1917, les cartels américains commencèrent à placer les énormes bénéfices qu’ils tiraient de la guerre européenne dans l’économie du premier empire à s’être écroulé : La Russie.
Manœuvre rééditée dès 1920, avec la reddition sans condition des empires austro-hongrois et allemand, en investissant essentiellement dans toutes les industries lourdes et les ressources naturelles des pays de l’Est européen.

Investissements massifs imités cette fois par les cartels anglais et français.

Puis, afin de créer les conditions indispensables à un nouveau conflit, ils s’employèrent, dès 1922 par certaines clauses secrètes du traité de Rapallo, à réarmer secrètement les deux grands vaincus : Allemagne et Russie.

Sachant que la Russie ruinée aurait dû employer toute son énergie à relever ses ruines et que l’Allemagne, dans le même état de délabrement, avait en plus été interdite de réarmer, l’intention malveillante est établie.

Cette initiative anglo-saxonne fut immédiatement suivie par les grands cartels européens continentaux, peu soucieux de se voir distancer dans cette course au réarmement.
Ainsi tandis que les cartels de Wall Street, – appuyés par ceux de la City de Londres pour ce qui concerne l’Allemagne – réarmaient les futures dictatures, les Européens continentaux réarmaient les démocraties.

Et l’on commence à comprendre comment tout cela va dégénérer pour le plus grand bénéfice des uns et des autres.

La naissance de l’Europe

Face à cette nouvelle répartition des cartes de l’économie mondiale, les pays d’Europe continentale s’organisèrent afin d’éviter une nouvelle guerre dévastatrice.

Portée par les Peuples, les cartels européens et les organisations d’anciens combattants et de militants avides de paix s’unirent dans un nouveau projet : La création des États-Unis d’Europe.

Projet soutenu par la Société des Nations et les gouvernements des différentes nations concernées, avec au premier rang la France et l’Allemagne, qui aboutit à un premier résultat concret le 30 septembre 1926, avec la première version d’une Union européenne réunissant les cartels de l’acier. Initiative bientôt suivie par tous les autres cartels : azote, charbon, électricité etc…

Cette première Union européenne très « oubliée » des théoriciens de l’incompréhensible avait deux objectifs déclarés :

  • Donner à l’Europe une Constitution républicaine basée sur les grands principes de la société des Lumières et de l’humanisme.
  • Combattre l’infiltration de Wall Street au sein de son économie.

Alors bien sûr, on peut se demander pourquoi les grands cartels européens semblèrent indifférents à cette dégradation annonçant clairement un nouveau conflit. Il leur aurait pourtant été simple de dénoncer le réarmement secret de l’Allemagne devant la Société des Nations et de mettre un terme à l’escalade.

Et la réponse est évidente : Parce qu’ils comptaient bien, eux aussi, profiter de la manne promise, ceci non seulement en fabriquant les armes des démocraties, mais en fournissant à l’Allemagne les matières premières dont ses usines à capitaux mixtes manquaient cruellement.

Ce qu’ils firent sans la moindre vergogne. Et l’on comprend mieux maintenant pourquoi le « secret de famille » put s’imposer si longtemps…

Le prétexte idéologique

Pour alimenter le conflit désiré, et parce qu’il est essentiel de correctement manipuler les Peuples avant de leur demander de se faire complaisamment tuer pour enrichir quelques « puissants », les mêmes intérêts cartellistes entreprirent de financer d’abord le parti communiste russe en offrant à Staline et ses amis le financement et les appuis nécessaires pour qu’ils puissent s’emparer du pouvoir.

Puis ils soutinrent par divers contrats l’économie de l’URSS, avant d’agir de la même manière en Allemagne en amenant Hitler au pouvoir et en soutenant l’économie du Reich jusqu’à l’amener à une semblant de puissance, apparemment assez convaincante pour prétendre menacer l’URSS.

Le communisme, entièrement financé et installé au pouvoir par Wall Street, s’opposa donc très naturellement au fascisme, soutenu par les mêmes intérêts.

C’est sous ces auspices que l’Europe démocratique républicaine fut finalement contrainte de céder la place à une Europe fasciste, tandis que le réarment généralisé sortait de l’ombre pour prendre tout l’espace des relations internationales.

Autre grande « oubliée » des historiens complaisants : La trahison militaire française, qu’on peut aujourd’hui considérer comme la « clé de voute » de ce Grand Mensonge du XXe siècle.
En effet, sans cette pièce essentielle du puzzle, il était aisé d’écarter les grands enjeux économiques pour ne paraître s’intéresser qu’aux enjeux politiques, donc à cette fable que fut : « La lutte des Puissances du Bien contre celles du Mal ».

La théorie du Blitzkrieg

Basée, nous l’avons vu sur une suite ininterrompue de hasards et décisions incompréhensibles, ou une série de « miracles », cette théorie de l’illogisme « oublie » volontairement de rappeler que :

1° L’armée d’Hitler était bien inférieure en qualité et en quantité à celle alignée par les Alliés :

Voici les derniers chiffres unanimement acceptés par les historiens concernant les forces en présence à la date du 10 mai 1940, jour de l’attaque allemande à l’ouest:

  • 135 divisions allemandes, contre 151 divisions alliées.
  • 7 378 canons allemands contre 14 000 pour les alliés.
  • 2 439 chars allemands contre les 4 204 chars alliés.
  • 3 864 avions allemands contre 4 900 appareils alliés

Sachant que le matériel allemand n’était pas supérieur au matériel allié, mais en général inférieur, notamment pour les chars, et que l’armée allemande n’avait au moment d’attaquer les grands empires de l’ouest, que pour un mois d’essence et de munitions.

Sachant d’autre part que les alliés avaient été informés dès le 10 mars 1940 par de nombreux informateurs – parmi lesquels cinq des généraux les plus proches du Führer – de tous les détails du plan d’invasion dit « Manstein » définitivement adopté le 17 février, et de la date et heure de l’attaque dès le 31 avril.

Comment imaginer que l’état-major allié ait pu être à la fois démuni de matériel et « surpris » par une stratégie révolutionnaire, ainsi que le prétend la version d’États (toujours au pluriel) ?

Conclusion

C’est en conservant soigneusement ces diverses données en mémoire que chacun pourra suivre les explications détaillées que nous vous offrons sur notre chaine YouTube.

Sans doute suffiront-elles à vous faire une « intime conviction » quant à cette trahison militaire et aux grands enjeux qui la motivèrent, avant que nos ouvrages à paraître vous proposent les archives, témoignages et travaux des meilleurs chercheurs ayant travaillé sur ce sujet majeur, souvent depuis plus de vingt ans …